Paul KALLOS
1928 - 2001
Peintre d’origine hongroise, Paul Kallos vient à Paris à l’âge de vingt-deux ans, en 1950. Il a déjà connu l’horreur des camps de concentration nazis (Auschwitz, 1944) où périt une grande partie de sa famille. Pierre Loeb, l’un des plus grands marchands de la capitale (Man Ray, Paul Klee, André Masson, Max Ernst, de Chirico), le prend spontanément sous contrat. Proche de Raoul Ubac, de Tal Coat ou de Bazaine, il respire la peinture française et tout ce qui se crée à Paris. Paul Kallos se lie aussi d’amitié avec Vieira da Silva, Arpad Szenes, Lanskoy, Riopelle, Zao Wou-Ki, Wilfredo Lam et Olivier Debré, qui exposent aussi dans la célèbre galerie. Très vite, son travail est présenté à Londres, New York, Tokyo, Bâle, Stockholm, Tel Aviv, Toronto… En 1964, il apparaît déjà comme un artiste confirmé.
L’oeuvre de Paul Kallos, sans complaisance à l’égard des modes, trouve sa vivacité dans une oscillation permanente entre « figuration » et « abstraction ». Elle a connu quelques évolutions : aux premières scènes d’intérieur des années 1950, véritables « structures analytiques » de l’espace, ont succédé des clairs-obscurs traités en glacis, dans l’esprit de Rembrandt ou de Vélasquez. Après une période de transition (1969-1975) marquée par le choix du « paysage » comme sujet, et l’abandon de l’huile pour l’acrylique, apparaissent alors les premières Strates, d’aspect mural.
KallosExposition à Bruxelles, 2014 | KallosExposition à Bruxelles, 2014 |
---|---|
KallosExposition à Bruxelles, 2014 | KallosExposition à Bruxelles, 2014 |
KallosExposition à Bruxelles, 2014 | Exposition à Bruxelles, 2014 |