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Alfred STEVENS

Bruxelles 1823-1906 Paris

Peintre sans frontières,“français d’esprit et d’adoption mais belge de cœur et de nationalité”, Alfred Stevens plonge dès son enfance dans le monde de l’art grâce à son père, ancien militaire devenu marchand de tableaux anciens. 

N’étant pas un élève très doué au collège mais montrant de grandes aptitudes en dessin, les parents d’Alfred décident de l’inscrire dès 1837 à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il suit les cours de figures antiques de Joseph Paelinck ( 1781 - 1839 ) puis ceux du peintre d’histoire Jean -Baptiste Van Eycken. Il passe ensuite par les ateliers de François Joseph Navez ( 1787 - 1869 ) et de Camille Roqueplan ( 1803 - 1855 ), peintre français. 

De retour à Bruxelles en 1849, sa peinture se compose alors essentiellement de scènes de genre à caractère humanitaire ou social. 

Très vite le succès lui sourit  en Belgique et en France où il remporte de nombreuses médailles et distinctions que ce soit aux différentes Expositions Universelles ou au Salon. 

Familier de la cour de l’Impèratrice Eugènie, il oriente  sa peinture à partir de 1855 vers un intimisme mondain, qui fera de lui le peintre de la Femme et plus particulièrement de la Parisienne du Second Empire. 

Ami de Berthe Morisot, de Manet, de Degas, on ne peut néanmoins assimiler son oeuvre à l’Impressionnisme malgré une crise morale qui le pousse dans les années 1880 à travailler sur des sujets plus proches de la Nature.

L’ensemble de son oeuvre se caractérise par un dessin précis ainsi qu’une palette claire et lumineuse qui semblent donner vie aux personnages de ses tableaux.

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