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 Fernand LEGER 

Argentan 1881-1955 Gif-sur-Yvette

Fernand Léger aurait pu reprendre le métier de son père qui était éleveur mais il n’en garde que le physique et le franc-parler. Il choisit de faire des études d’architecture à Paris qu’il laissera finalement pour s’adonner à un art avant-gardiste. En 1903, il s’installe dans un atelier qu’il partage avec André Mare. Il échoue aux Beaux-Arts mais continue à s’entrainer au dessin dans différentes Académies. En 1907, il est marqué par une rétrospective de Cézanne. Il adhère totalement au cubisme en voyant les œuvres de Picasso et Braque. En 1908, il travail au coté de Modigliani, Laurens et Archipenko et se lie d’amitié avec Blaise Cendrars, Max Jacob, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire. Il propose un cubisme personnel, qui dérange parfois dans sa réalisation. Dès lors la fragmentation des volumes ordonne la profondeur des œuvres. Louis Vauxelles le qualifie alors de "Tubiste". Ses personnages sont robotisés et son souci de la couleur le distingue de Braque et de Picasso, il se démarque aussi des premiers futuristes, rencontrés au sein du groupe de Puteaux. Le cubisme très personnel de Léger débouche sur les tentations abstraites des "Contrastes de formes" et machinerie impersonnelle. Il se fait aussi le témoin enthousiaste de la civilisation urbaine et industrielle, en élaborant une poétique de la mécanique.  

Parce qu’il considère que l’art ne doit pas seulement se cantonner au tableau, il s’illustrera dans plusieurs domaines. Il réalise des décors et costumes de théâtre (Skating Rink en 1922, La Création du Monde en 1923), des illustrations dans le livre de Blaise Cendrars « La fin du monde » filmé par l’angle N.D. et touche aussi le monde du cinéma en 1921 avec une collaboration dans le film « La Roue », d’Abel Gance. Il recevra également de nombreuses commandes pour des éléments d’architecture et des vitraux, notamment ceux de l’église d’Audincourt ou encore de la bibliothèque de l’Université de Caracas au Venezuela. 

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