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Julio GONZALEZ

Fils de Concordio Gonzalez, ferronnier d’art et orfèvre réputé de Barcelone, Julio Gonzalez commence, en 1891 à travailler le fer guidé par son père tout en étudiant à l’école des Beaux-Arts la peinture. Dès 1897, il fréquente avec son frère aîné Joan le café Els Quatre Gats où il fait la connaissance de Pablo Picasso.

En 1899, la famille Gonzalez vient se fixer à Paris ce qui lui permet de retrouver Picasso et de découvrir ses amis: Max Jacob, Maurice Raynal, Pablo Gargallo. À cette époque il pratique essentiellement le dessin et le pastel, très influencé par Puvis de Chavannes et Degas. Il expose au Salon d’Automne et des Indépendants, ainsi qu’au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Ce n’est qu’en 1927, à l’âge de 51 ans, qu’il se consacre définitivement à la sculpture en fer, forgé et découpé, avec ses premiers masques et natures mortes. Puis suivent les quatre années de collaboration avec Picasso autour de la commande du Monument à Apollinaire. Dans la dernière décennie de sa vie, il déploie une très importante œuvre de sculpteur, à mi-chemin de l’abstraction et du réel.  

Bien que s’étant consacré à la sculpture dans les années 20, Gonzalez ne cessera jamais de dessiner en abandonnant peu à peu les paysages pour se consacrer aux figures.  

Les sujets abordés en dessin sont nombreux, il y a les: femmes à leur toilette, personnages, figures, portraits, maternités, paysannes catalanes, scènes de vie quotidienne et paysages. Julio Gonzalez  réalise de nombreux portraits tout au long de sa vie, de ses proches: sa fille, sa mère, ses soeurs, ainsi que de sa femme, toutes ces oeuvres témoignent du profond intérêt qu’il portera au visage tout au long de sa carrière. A partir de 1926, la plupart des visages féminins auront les traits de sa femme Marie-Thérèse. Alors même qu’il ne fera point d’elle un véritable portrait, c’est elle que l’on retrouve sous le voile dont Gonzalez se plaît à couvrir la tête des femmes qu’il dessine à partir de 1940. Le  crayon noir utilisé dans cette oeuvre dessine d’un trait ferme les contours du visage tout en soulignant les ombres. Ce portrait avec ses angles saillants fait figure d’étude pour une sculpture qui n’a pourtant pas été réalisée, peut-être faute de temps.Julio Gonzalez  réalise de nombreux portraits tout au long de sa vie, de ses proches: sa fille, sa mère, ses soeurs, ainsi que de sa femme, toutes ces oeuvres témoignent du profond intérêt qu’il portera au visage tout au long de sa carrière.

Gonzalez

Gonzalez

Maternité aux têtes, 1941, Crayon noir, daté en bas à gauche / Black pencil, signed lower left Bibliographie : Gibert J., Catalogue raisonné, Tome Les maternités, éditions Carmen Martinez, 1975, reproduit p.87

GONZALEZFemmeà_genoux

GONZALEZFemmeà_genoux

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