Antoine MORTIER
1908 – Antoine Mortier naît le 2 octobre à Bruxelles.
1921 – Il devient apprenti staffeur à l’âge de 15 ans et fréquente les
cours du soir de modelage, d’ornement et de perspective à
l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
1928-1929 – Il fait son service militaire à Arlon comme 10e de ligne en
qualité d’observateur dans les Chasseurs ardennais.
1934-1936 – Il fréquente les cours de sculpture d’après l’antique et
de modèle vivant à l’Académie de Saint-Josse-ten-Noode
puis de Saint-Gilles où il obtient la grande distinction.
1937 – Il épouse Emilienne Lempereur, couturière dans la maison de
haute couture Natan.
1939-1940 – Mobilisé en 1939, il est démobilisé en 1940 suite à
une intervention chirurgicale. Il est alors engagé comme
choriste au Théâtre royal de La Monnaie où il restera jusqu’en
1947. Parallèlement, il s’adonne pleinement à la peinture.
1943 – Il participe au premier salon d’ensemble de la galerie L’Atelier.
Il y côtoie les futurs membres de la «Jeune Peinture Belge».
1944 – Remarqué par Robert Delevoy, il participe pour la première fois
au Salon Apport de la Galerie Apollo (Bruxelles).
1946 – Première exposition personnelle à la Galerie Apollo. En mars,
il adhère au groupe de la « Jeune Peinture Belge » et participe à
leur exposition à Paris. Il les quitte la même année en novembre.
1949 – Première exposition personnelle au Palais des Beaux-Arts de
Bruxelles, où il présente ses premières « Variations d’après une
lampe à pétrole ».
1951 – Acquisition de « Variation 51 » par l’Albright Art Gallery de
Buffalo – New York lors de l’exposition du Carnegie Art Institute
of Pittsburgh. Il rencontre Daniel-Henry Kahnweiler qui l’invite
à s’installer à Paris, mais pour des raisons familiales et
matérielles, Mortier ne pourra donner suite.
1953 – La baronne Lambert met à sa disposition un atelier dans son
hôtel particulier. Acquisition de « Torse bleu » (1948) par le
Salomon Guggenheim Museum. Il participe à la IIe Biennale de São
Paulo.
1954 – Acquisition de « D’après un nu » (1953) par les Musées royaux des
Beaux-Arts de Belgique.
1956-1958 – L’incendie de l’hôtel de la baronne Lambert entraine pour
l’artiste une période de vaches maigres.
1957 – Antoine Mortier est engagé comme ouvrier encadreur chez Van
Thienen.
1959 – Encouragé par son employeur, il quitte son emploi pour se
consacrer exclusivement à la peinture.
1961 – Il participe à la Biennale de São Paulo avec vingt et une
oeuvres. Plusieurs tableaux sont acquis par Maurice Naessens
pour la collection de la Banque de Paris et des Pays-Bas.
1962 – Il représente la Belgique à la XXXème Biennale des arts
contemporains de Venise.
1964 – Son travail est présenté face à Robert Rauschenberg pour le
grand prix de la XXXIIe Biennale de Venise.
1967 – Il fait construire une maison-atelier à Piètrebais (Brabant
wallon).
1969 – Première grande rétrospective au Palais des Beaux-Arts de
Bruxelles.
1983 – Commande par la STIB d’une oeuvre à intégrer dans le hall de la
station de métropolitain de Bruxelles - station Yser. Il
rend hommage aux combattants avec deux hauts reliefs d’acier de
9m chacun : « La Pietà » et « Barrière de l’Yser» (appelée
précedemment «La Couronne du vainqueur »), inaugurés en 1988
dans la station de métro Yser.
1986 – Double rétrospective Antoine Mortier au Musées royaux des
Beaux-Arts pour ses peintures et au Palais des Beaux-Arts de
Bruxelles pour ses dessins.
1993 – «A la suite d’une exposition intitulée An aspect of the
Contemporary Art in Belgium dans les musées de Himeji, Saitama,
Nigata, Tokushima au Japon, acquisition de trois oeuvres par le
Musée d’Himiji.
1994 – Deux ans après le décès de son épouse, il quitte son atelier de
Piètrebais et revient s’installer à Bruxelles. A bout de force,
l’artiste s’arrête de peindre l’année suivante.
1999 – Il décède à l’âge de 91 ans.
2000-2001 – Expositions d’hommage itinérante en Belgique et en France :
«Antoine Mortier. Le geste incarné».
2012-2013 - Première exposition personnelle aux Anciens Abattoirs de
Mons en Wallonie, «Antoine Mortier. La transfiguration du réel».