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 Alfred RETH 

Budapest 1884 - 1966 Paris

Peintre d’origine hongroise né à Budapest en 1884, Alfred Reth s’installe à Paris en 1904 après un périple d’un an en Italie et avoir suivi les cours à l’Ecole des Beaux-Arts de Budapest. Là il s’incrit à l’école de peinture de Jacques Émile Blanche. En 1906 il rencontre Buhot et son amie, la bouddhiste d’origine indienne, Suzanne Karpelès qui seront à l’origine de sa période hindoue et khmere. En 1907, il découvre Cézanne chez Ambroise Vollard. En 1910, il expose 3 toiles au Salon des Indépendants accrochées entre Matisse et Rouault et réitère en 1911 dans la célèbre salle 41 ses oeuvres côtoient celles de Braque, dont il sera proche plus tard par des compositions aux tons sourds, aux volumes largement déployés. En 1913, il est invité par Herwarth Walden à participer à une importante exposition consacrée au cubisme à Berlin par la galerie der Sturm, où il représente l'art contemporain français avec 80 tableaux et dessins. La même année, ses oeuvres sont présentées à Budapest lors d'une exposition cubiste.

En 1914, avec le déclenchement de la Grande Guerre, il sera interné comme citoyen d'un pays ennemi de la France. Pendant ces cinq années, il lit, étudie et peint. La fin de la guerre, marque le début des Années folles, le retour des collectionneurs étrangers et leurs achats importants d' oeuvres modernes, une vie intense, créative et mondaine dans un Paris qui veut rivaliser avec Berlin. Il est un des premiers à s'engager sur la voie de l'abstraction, dans les années 1920 ses toiles sont des jeux de lignes et de plans, de courbes et étrangement figuratives.

En 1931, il devient membre du groupe “Abstraction - création” : Art non figuratif avec Arp, Georges Valmier, Herbin, Kupka .. dont le but est de diffuser l'art abstrait et d'organiser des expositions, qui sera actif jusqu'en 1936.

En 1946, après la seconde guerre mondiale, se constitue le Salon des “Réalités Nouvelles” auquel il participera. Résolument abstrait à la fin de sa vie, ce ne sont qu'entrelacements, courbes, cercles, aux couleurs tendres et douces, légèrement sucrées et lactées, avec des matières épaisses et grumeleuses dans des espaces qui se frottent et se touchent.

Exposition
9 novembre au 22 décembre 2007
Galerie Antoine Laurentin et Galerie Le Minotaure
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